Agissez maintenant pour défendre la solidarité avec la Palestine à MontréalRejetez la motion de l'IHRA le 19 avril.Nous demandons à nos membres et sympathisants, surtout si vous habitez à Montréal, de prendre un moment pour envoyer une lettre aux conseillères municipales et la Mairesse Valérie Plante expliquant votre opposition à la redéfinition de l'antisémitisme par l'IHRA. Exigez qu'ils rejettent une motion pour adopter l'IHRA à Montréal. Si vous êtes juif/juive, nous vous encourageons à le mentionner dans votre lettre. Prenom * Nom * Courriel * Ville Province Code postal Mayor Valérie Plante * Elected Officials * Christian Arseneault Peter McQueen Lionel Perez Magda Popeanu Marvin Rotrand Suzie Miron Benoit Dorais Karine Boivin Roy Francois Limoges Michel Bissonnet Elected Officials 2 * Abdelhaq Sari Alan DeSousa Alex Norris Andree Henault Anne-Marie Sigouin Aref Salem Benoit Langevin Caroline Bourgeois Catherine Clement-Talbot Cathy Wong Elected Officials 3 * Chantal Rossi Christine Black Christine Gosselin Craig Sauve Dimitrios Jim Beis Dominic Perri Effie Giannou Emilie Thuillier Eric Alan Caldwell Francesco Miele Elected Officials 4 * Francois William Croteau Giovanni Rapana Giuliana Fumagalli Hadrien Parizeau Jean-Francois Parenteau Jerome Normand Jocelyn Pauze Josue Corvil Laurence Lavigne Lalonde Lise Zarac Elected Officials 5 * Luc Rabouin Luis Miranda Magda Popeanu Maja Vodanovic Manon Barbe Marianne Giguere Marie-Josee Parent Marvin Rotrand Mary Deros Micheline Rouleau Elected Officials 6 * Nathalie Goulet Normand Marinacci Peter McQueen Philipe Tomlinson Pierre Lessard-Blais Richard Deschamps Richard Guay Richard Ryan Robert Beaudry Rosannie Filato Elected Officials 7 * Sophie Mauzerolle Stephanie Watt Sterling Downey Sue Montgomery Suzanne Decarie Sylvain Ouellet Sujet * Message * Madame la mairesse et membres du conseil municipal de Montréal Je vous écris aujourd'hui parce que je suis profondément préoccupé par le fait que le conseil municipal pourrait être appelé à voter le 19 avril sur l'adoption de la définition de l'antisémitisme très controversée de l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste (IHRA). J’aimerais tout d'abord exprimer mon appréciation pour avoir abordé la question de l'antisémitisme à Montréal. En effet, dans un climat politique si marqué par l'extrémisme et la polarisation continue, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour dénoncer l'antisémitisme et les autres formes de racisme et de préjugés. Mais la définition de l'IHRA n'est pas un bon outil pour lutter contre l'antisémitisme. En fait, comme le montre le dossier, l'IHRA ne sert qu'à saper la lutte contre l'antisémitisme en confondant l'antisémitisme réel avec des critiques légitimes d'Israël. Ne vous y trompez pas: cette redéfinition, source de division et de désaccord, est conçue par le lobby pro-israélien pour menacer et faire taire les résidents qui soutiennent les droits des Palestiniens ou critiquent la discrimination et la violence d'Israël à l'égard des Palestiniens. Ce n’est pas une coïncidence que plus de 25 organismes et groupes communautaires ont récemment écrit une lettre ouverte pour s'opposer à l'adoption potentielle de cette définition par la ville de Montréal. Le vote sur l’adoption de l’IHRA à Montréal aura lieu quelques mois après que la principale organisation de défense des droits de la personne en Israël, B'tselem, ait publié un rapport explosif selon lequel Israël est un État d'apartheid en raison du traitement qu'il inflige aux Palestiniens. Ce développement important met la plus grande et la plus renommée des organisations israéliennes de défense des droits de la personne en désaccord avec la définition de l'IHRA et renforce notre position contre l'adoption de cette définition. Si la redéfinition de l'antisémitisme par l'IHRA est adoptée, les résidents de Montréal qui s'expriment sur Israël ou qui prévoient de soutenir les droits des Palestiniens seront exposés à la diffamation en tant qu'antisémites et s'exposeront à des sanctions municipales, universitaires ou pire encore. Nous le savons car la CIJA et le B'nai Brith - les deux organisations pro-israéliennes au Canada qui soutiennent la campagne de l'IHRA - ont déjà montré leur volonté d'utiliser la définition de l'IHRA comme arme contre les Canadiens solidaires de la cause palestinienne. Il convient avant tout de noter que la définition de l'IHRA a déjà été retirée après une large opposition publique lorsqu'elle a été proposée au conseil municipal de Montréal l’année passée. Elle a également été rejetée par les conseils municipaux de Vancouver et de Calgary. L'opinion publique, en particulier au sein de la communauté juive, est en train de tourner contre la définition de l'IHRA. Récentment, le Fond nouvel Israël du Canada a retiré son soutien à la définition, invoquant des "preuves inquiétantes" qu'elle sera utilisée pour sapper la liberté d'expression en assimilant la critique d'Israël à l'antisémitisme. Quasiment au même temps, une coalition d'organisations juives libérales et progressistes aux États-Unis, dont J Street, a lancé un appel commun à l'administration Biden pour qu'elle ne mette pas en application la définition de l'IHRA, en invoquant les mêmes préoccupations. Nous devons nous opposer à la censure et à la suppression de la défense des droits des Palestiniens, et nous devons reconnaître l'impact dévastateur et l'effet paralysant que la définition de l'IHRA pourrait avoir sur la liberté d'expression des défenseurs des droits de l'homme et sur les Palestiniens de Montréal. Je vous demande de prendre des mesures fortes contre l'antisémitisme, mais pas en adoptant la définition de l'IHRA de l'antisémitisme. Je vous demande de rejeter la définition de l'IHRA, et je suis convaincue que vous prendrez cette question à cœur. Je vous prie d'agréer, membres du conseil municipal, l'expression de mes sentiments les plus sincères, Submit